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L'Inde du Sud et les royaumes du Deccan
Madras, Madurai, Cochin, Mysore, Hampi, Goa  |  IN 34
Du 13 au 30 janvier 2025    Places disponibles

Un circuit complet dans cette Inde du Sud qui se confond avec le vaste plateau du Deccan en même temps qu'avec l'espace dravidien. Des foules colorées du Tamil Nadu aux côtes tropicales du Kerala et des hauteurs verdoyantes des Ghats occidentaux aux plateaux du Karnataka, les Indiens du Sud estiment être les véritables héritiers de la civilisation indienne originelle. Épargnées par les invasions musulmanes des XIe et XIIIe siècles, leurs terres ont en effet préservé l’exubéra ... lire plus
Pourquoi visiter l'Inde du Sud avec Clio ?
Votre conférencière
avec Claire Reggio
Docteur en histoire moderne et contemporaine, spécialité sciences des religions
  18 jours
  Pour tous avec réserve
  Pour tous avec réserve
Ces voyages peuvent comporter de plus longues visites de ville à pied, des sites perchés imposant la montée de nombreuses marches ou de chemins pentus, de longs trajets en transports en commun et, pour certaines croisières, la circulation entre les ponts d'un bateau par des escaliers étroits et raides...
  20 voyageurs max.
Les points forts
  • Tous les sites emblématiques de l'Inde du Sud
  • Quatre jours pour traverser le Deccan
  • Les merveilles de la cité de Hampi
  • Pattadakal, "la ville de rubis"
  • La traversée des Ghats occidentaux entre Hubli et Goa
  • Goa, mémoire des Indes portugaises et symbole de la douceur de vivre
  • Le Chronoguide Inde
Votre itinéraire
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    J 1 - Lundi 13 janvier 2025 Paris – Madras
Vol Paris-Madras.

Nuit à Madras.
 
 
    J 2 - Mardi 14 janvier 2025 Madras – Kanchipuram – Mahabalipuram (145 km)
Cette première matinée sera consacrée à Madras, grande métropole du sud de l'Inde, ouverte sur le golfe du Bengale.

Comptoir fondé en 1639 par la compagnie des Indes orientales, Madras est la capitale du pays tamoul, locuteurs de cette langue parlée dans l'Etat du Tamil Nadu. C'est une ville d’anciennes traditions qui est aujourd’hui devenue une métropole trépidante, la quatrième de la péninsule indienne, sous son nom moderne de Chennai. Mais elle évoque toujours les étoffes colorées auxquelles elle a laissé son nom.

Nous effectuerons un tour de ville, depuis le front de mer, dominé par le fort Saint-Georges, de 1783, qui abrita derrière ses murailles rasantes les institutions britanniques. Puis, plus au sud, nous passerons dans le quartier historique de Mylapore, encore marqué par la présence portugaise.

Nous prendrons alors la route de Kanchipuram, l’une des sept villes saintes de l’hindouisme et ancienne capitale des Pallavas. Elle abrite plusieurs temples qui comptent parmi les chefs-d’œuvre de l’architecture dravidienne.
Le Kailashanatha honore Shiva en tant que Seigneur du Mont Kailasha. Erigé en grès, c'est le plus ancien édifice pallava qui soit demeuré intact. Les sculptures sont l’expression d’un programme symbolique très sophistiqué, tiré des puranas, anciens recueils de légendes. Les milliers de statues du temple et de ses chapelles reflètent la complexité du panthéon hindou.
L’Ekambareshwara est, à lui seul, une véritable cité divine. Il est célèbre pour son manguier sacré sous lequel, selon la légende, la déesse Parvati créa un linga en terre pour vénérer Shiva. En passant près d'un haut gopuram surchargé de statues, nous atteindrons le mandapa ou hall hypostyle reposant sur 540 piliers.

Route pour Mahabalipuram.

Nuit à Mahabalipuram.
 
 
    J 3 - Mercredi 15 janvier 2025 Mahabalipuram – Pondichéry (100 km)
En cette journée, nous approfondirons notre connaissance de la dynastie des Pallavas. Elle fut au zénith de sa puissance aux VIIe et VIIIe siècles, exportant même sa civilisation vers les côtes malaises et indonésiennes ou au Cambodge. Contrairement à ce que l'on entend trop souvent, la péninsule indienne n'a jamais été fermée sur elle-même.

Fondée sur la côte du Coromandel, Mahabalipuram (Unesco) fut, dès le VIIe siècle, le centre du rayonnement de la civilisation des Pallavas vers le sud-est asiatique.

A l’extrémité d’une immense plage de sable fin où les palmiers se balancent avec des grâces d'éventails, face à l’océan, se dresse l’image emblématique du temple du Rivage. "Étendu sur les flots", il est essentiellement contemporain du Kailashanatha de Kanchipuram. Bien sûr, en treize siècles, les vents marins n'ont pas été tendres avec ses sculptures, mais le plaisir reste grand à découvrir les tours-sanctuaires (vinarna) chaudement patinées, jouant ton sur ton avec le sable.

Plus loin, l’art rupestre indien a atteint un sommet avec la célèbre Ascèse d’Arjuna, gigantesque bas-relief connu également sous le nom de Descente du Gange, représentant le célèbre héros du Mahabharata pratiquant l’ascèse dans la forêt afin d’obtenir l’aide de Shiva pour combattre ses ennemis. Les innombrables figures – ermites, chasseurs, éléphants à l'admirable modelé, dieux, déesses et créatures mythiques – sont ordonnées d'une façon très libre en registres et en panneaux placés à différentes hauteurs.

Nous achèverons nos visites de Mahabalipuram par les rathas du sud. Ces chars processionnels dépourvus de roues sont des exemples figés dans la pierre des différentes formes architecturales qui se développèrent dans l’Inde dravidienne, tels que les gopurams que nous avons déjà croisés. Certains rathas imitent même l'architecture de bois, avec les rudentures des cordes qui servent à lier les poutres ou les stries des palmes sur la toiture.

Nous délaisserons en douceur l'art des Pallavas pour aborder la présence française sur les rivages du golfe du Bengale dans la ville au nom mythique de Pondichéry.

Pondichéry fut le cœur historique de la présence française en Inde.
Comptoir sur la côte du Coromandel, Pondichéry fut acquise par la France en 1674, vingt ans après que Colbert ait créé la Compagnie française des Indes orientales. Territoire autonome longtemps lorgné par la puissance britannique, elle fut rattachée à l'Union indienne en 1954 mais garde encore bien des traits hérités de la culture française. Nous flânerons dans la « ville blanche » qui possède toujours cette atmosphère propre aux anciens comptoirs coloniaux, « un cachet discret de sous-préfecture française des tropiques ». Tout y évoque la France : le nom des avenues, les monuments aux morts des deux guerres mondiales, les églises de style Louis XVI ou néo-gothiques, le jardin de l'Alliance française, jusqu'au képi des agents de police débonnaires. Pondichéry ne se décrit pas mais doit se vivre, au milieu des demeures pétries d'un charme désuet, enfouies au fond de délicieux jardins.

Nuit à Pondichéry.
 
 
    J 4 - Jeudi 16 janvier 2025 Pondichéry – Tanjore (190 km)
Après les Pallavas, les Cholas. C'est à cette dynastie, qui affirma son pouvoir sur l'Inde du sud du IXe au XIIe siècle, que l'on doit les deux merveilleux temples qui seront au programme du jour.

A Chidambaram, nous découvrirons un remarquable complexe sacré caractéristique de l’Inde dravidienne : le temple de Nataraja où Shiva est vénéré sous la forme du dieu de la danse cosmique qui crée et détruit alternativement l’univers. A l'intérieur d'enceintes successives, nous aborderons de nombreux temples, des halls de danse ou de réunion pour les brahmanes qui surveillent les rituels sacrés, un immense bassin et des cours ou des dévots vont et viennent sans cesse. Ils y prient, déposent guirlandes de fleurs et fruits devant les innombrables statues, vont vers le dieu dans un recueillement émouvant. Dans les mouvements incessants des fidèles, on n'est pas loin de reconnaître quelques-uns des 108 mouvements répertoriés de la danse sacrée de Shiva.

Si vous pouvez prononcer d'une traite le nom du temple qui nous attend cet après-midi, vous êtes déjà en passe de devenir un vrai dravidien ! Le temple de Gangaikondacholapuram (Unesco), est lui aussi associé au culte de Shiva, de sa parèdre Uma et de son fils Skanda. Il est un magnifique témoignage de l’art des Cholas. Edifié vers 1035, c'est aussi une vaste cité religieuse constituée de multiples bâtiments. Le temple proprement dit présente un grand hall hypostyle (mandapa), une tour (vimana), une cella circonscrite par un corridor de circumambulation qui renferme en son centre un puissant lingam de quatre mètres de hauteur. Des frises de reliefs illustrent des thèmes shivaïtes.

Les yeux pleins de ces merveilles sculptées, nous poursuivrons notre route jusqu’à notre étape du jour : Tanjore.

En soirée, nous assisterons à un spectacle de danses Bharata-Natyam, une des formes modernes de la danse classique indienne. Sur les temples, c'est Shiva en personne qui enchaîne les 108 mouvements codifiés dans le traité de musique et de danse de Bharatha, auteur légendaire.

Nuit à Tanjore.
 
 
    J 5 - Vendredi 17 janvier 2025 Tanjore – Trichy – Tanjore (120 km)
Ancienne capitale des Cholas, dynastie qui rappelons-le connut son apogée au XIe siècle, Tanjore est située dans le riche delta de la Kaveri, ce qui lui vaut d'être le grenier à riz de l'Inde du sud.

Elle s’enorgueillit de l’antique temple de Brihadishvara (Unesco), la plus ambitieuse des entreprises architecturales des Cholas et un des fleurons de l’architecture dravidienne. Daté de l'an 1000, il cache derrière une double enceinte sa superstructure culminant à 66 mètres et couronnée d’une lourde pierre monolithique. Faute de pouvoir pénétrer à l'intérieur de la cella, nous détaillerons les sculptures qui ornent les murs extérieurs. Dans les niches-chapelles, c'est tout le foisonnant panthéon hindou qui semble s'être donné rendez-vous, illustré par de superbes figures sculptées. Le temple est bien ce monument surprenant d'audace dans ses proportions, admirable de minutie dans ses détails.

Le palais de Sarasvati Mahal, édifié au XVIIe siècle, abrite une superbe collection des bronzes à la cire perdue qui ont fait la célébrité des artistes cholas. Les statues de Vrishabhavahana-murti sont dignes de servir de frontispice à la statuaire indienne par la grâce et la beauté plastique du dieu, la tête enturbannée d'un serpent.

A Trichy, sur le formidable piton rocheux de l’île de Srirangam, se dresse la citadelle religieuse de Ranganatha aux vingt-et-un gopurams, hautes tours richement décorées de statues où se mêlent le sacré et le profane. L'immense complexe vishnouite apparaît comme un bazar haut en couleur et d'une extraordinaire animation. Nous franchirons quatre enceintes successives pour atteindre le mandapa (hall) des 1000 colonnes divisé en longues nefs élégantes. Le cœur du temple est, ici aussi, inaccessible aux non hindous, mais en grimpant sur un des gopurams on peut discerner la coupole dorée qui coiffe la cella.

Nuit à Tanjore.
 
 
    J 6 - Samedi 18 janvier 2025 Tanjore – Madurai (180 km)
Le matin, nous prendrons la route vers Madurai, au cœur du pays tamoul. La ville, bénie par le nectar qui goutta de la chevelure de Shiva, est la plus vénérable cité de tout le Tamil Nadu.

En son centre géométrique, le temple de Minakshi Sundareshwara élève son architecture à la fois colossale et foisonnante. Nous changeons ici d'époque pour nous transporter au temps du royaume local des Nayaks de Madurai (1565-1736). Ils élevèrent le temple dans le style exubérant de Vijayanagar, dernière dynastie importante de l'Inde médiévale qui les avait précédés. La cité religieuse est un impressionnant foisonnement de colonnes, de longs couloirs peuplés d’innombrables statues, de hauts gopurams polychromes. Mais le temple est avant tout un lieu de vie et de foi, où il se passe toujours quelque chose, même en dehors des cérémonies programmées.

L’étrange palais de Thirumalai Nayak, édifié au XVIIe siècle, et donc contemporain du temple, mêle, de façon inattendue, l’art indo-musulman à l’influence italienne, en ce siècle qui annonce bien des bouleversements ultérieurs. C'est un enchevêtrement de cours, de salles, de jardins et de bassins dont la diversité contribue au pittoresque.

En soirée, nous pourrons assister à la cérémonie qui préside au coucher de Shiva dans le sanctuaire de sa parèdre Minakshi, au cœur de l'immense complexe que nous aurons visité précédemment. 

Nuit à Madurai.
 
 
    J 7 - Dimanche 19 janvier 2025 Des Ghats occidentaux au Kerala (265 km)
Le départ sera très matinal car une longue mais belle route nous attend. Nous traverserons en effet la pointe méridionale de la péninsule indienne d'est en ouest pour atteindre le Kerala, après avoir franchi les Ghats occidentaux (Unesco), couverts d’une végétation tropicale exubérante. Ces montagnes assez élevées forment une barrière face à la mousson venue de la mer d'Oman et de l'océan Indien. Leurs épaisses forêts sont le royaume des éléphants, des tigres, des panthères, des ours ou des gaurs, redoutables bœufs sauvages qui peuvent atteindre 2 m au garrot.

En chemin, nous ferons un arrêt à Periyar, au cœur du parc naturel du même nom, une des plus belles réserves naturelles du pays, étagée entre 900 et 1800m d'altitude. Le village est réputé pour sa production d'épices, celles que vous allez découvrir sur les étals des boutiques ou goûter dans la cuisine si raffinée : poivre, gingembre, cardamome et tant d'autres. 

Nuit à Kumarakom.
 
 
    J 8 - Lundi 20 janvier 2025 Les Backwaters – Cochin
Pas de temples ni de sculptures au menu du jour. A la place, les paysages souvent paradisiaques des rivages indiens... Nous longerons la côte du Kerala – la fameuse côte de Malabar qui, toujours, a fasciné les voyageurs. La richesse d’une nature luxuriante fournissant cardamome, cannelle et bois précieux attira les marchands depuis l’Antiquité. De la mer d'Oman vinrent les ancêtres arabes des Moplah, une tribu musulmane, et ce saint Thomas, que ce soit l'apôtre ou un moine syrien, qui introduisit le christianisme en Inde.

La région littorale est doublée à faible distance du rivage par un cordon de lagunes ou Backwaters, créés par l'action des courants et des vagues qui obstruent l'embouchure des rivières. Nous ferons une promenade sur les canaux artificiels qui relient les lagunes entre elles, à bord d'embarcations rappelant les sampans d'Asie du Sud-Est. Nous croiserons d'autres bateaux, chargés de fruits, de riz, de coprah... au sein de cocoteraies où se nichent de petits villages lacustres. Image poétique d'une monde immuable.

Nous atteindrons ensuite un autre lieu mythique de l'Inde coloniale, portugaise cette fois : Cochin.
Après nous être confortablement installés dans notre hôtel, nous assisterons à une représentation de théâtre kathakali sorte de chorédrame ou drame liturgique populaire. Ce langage gestuel, dansé et mimé, exprime des émotions destinées à exprimer le bon ordre du monde, harmonie entre les hommes et les êtres animés dans leur relation avec l'univers.
 
Nuit à Cochin.
 
 
    J 9 - Mardi 21 janvier 2025 Cochin – Bangalore
La matinée sera consacrée à la visite de Cochin, vieille cité qui fut colonie portugaise avant de passer aux mains des Hollandais. Le passé romantique de cet ancien entrepôt de la course aux épices ressurgira dans l'atmosphère surannée qui est la sienne aujourd'hui.

Nous visiterons l’église Saint-François où fut déposée la dépouille de Vasco de Gama, qui s’éteignit à Cochin en 1524. Le corps de l'illustre navigateur fut, plus tard, ramené dans la patrie de ses ancêtres.

Nous découvrirons ensuite le Palais hollandais, résidence du gouverneur batave. Rendu à la dynastie indienne locale, celle-ci le fit décorer de très fines peintures murales illustrant le Ramayana, l'une des deux grandes épopées de l'Inde, pleine de fureur et de bruit.
La synagogue qui le jouxte est l’une des plus anciennes du Commonwealth. La légende veut que les premiers juifs se soient installés ici lors de la diaspora qui suivit la destruction par les armées romaines du second temple de Jérusalem en 70 de notre ère. En réalité, la communauté est attestée dès le Xe siècle, ce qui n'est déjà pas si mal, et compte encore aujourd'hui quelque dizaines de membres.

Nous flânerons enfin dans les rues pittoresques et remplies d'histoire de la ville avant de prendre, dans l'après-midi, un vol vers Bangalore.

Nuit à Bangalore.
 
 
    J 10 - Mercredi 22 janvier 2025 Bangalore – Mysore (140 km)
Nous prendrons la route de Mysore pour aborder une facette non encore explorée de l'histoire indienne, celle des maharajahs.

En chemin, nous découvrirons la forteresse de Srirangapatna, une des plus puissantes du pays. Bien que démantelée par les Anglais qui la prirent en 1799, elle a encore fière allure avec ses tours puissantes, ses mosquées et ses temples hindous ou jaïns. Le bâtiment le plus intéressant est le palais d’été de Daria Daulat Bagh, édifice de style indo-musulman du XVIIIe siècle. Nous y évoquerons la haute figure de Tippu Sahib ou Sultan, héros de la résistance contre les Anglais, qui mourut les armes à la main. Des peintures murales décrivent les batailles livrées par le "Tigre de Mysore".

L'histoire de Mysore, justement, est intimement liée à celle de la dynastie locale des Odeyars qui y établirent leur capitale, noyau de l'actuel état du Karnataka.
En son centre, nous visiterons le palais des maharajahs, édifié au XVIIIe siècle, mais reconstruit au début du XXe siècle par un architecte anglais, dans un style indo-musulman totalement exubérant. Ce chef-d'œuvre d'art kitch donne une image des fastes des cours princières indiennes jusqu'à une époque pas si lointaine.

Sur la colline de Chamundi, des marchands de fleurs, de fruits et de gâteaux pour offrandes annoncent un temple très fréquenté, mais c'est surtout le vaste panorama sur la ville qui pourra nous séduire.

Nuit à Mysore.
 
 
    J 11 - Jeudi 23 janvier 2025 Somnathpur – Sravanabelgola – Hassan (210 km)
En route vers Hassan, notre étape du jour, nous croiserons un temple contemporain de saint Louis et le site sacré de la plus étonnante des sectes jaïns de l'Inde.

A Somnathpur, le temple de Keshava, consacré à Vishnou, fut bâti au XIIIe siècle en forme d’étoile à seize branches, représentation du stade ultime du style hoysala que nous retrouverons en majesté demain à Belur et Halebid. Soixante-quatre cellules s'ouvrent sous une galerie à trois côtés. Le pourtour de l'édifice est orné d'une frise de reliefs relatifs aux deux épopées du Ramayana et du Mahabharata. On y remarque des éléphants, des cygnes, des yalis ou animaux fantastiques, des danseuses et des guerriers, figures dont la préciosité fait tout le prix.

Un peu plus loin, l’étonnant site de Sravanabelgola se présente bientôt à l'horizon. A côté des temples et monastères, nous pourrons gravir la colline d’Indragiri, qui est un site sacré pour la secte jaïn des Digambara, « ceux qui sont vêtus d’espace ». Les adeptes de cette secte vont nus, toujours et par tous les temps, en signe d'ascèse absolue. Le sanctuaire principal abrite une gigantesque statue de Gomateshwara, saint personnage de la mythologie jaïn. Ce colosse (de 17 m de haut), sculpté dans un seul bloc de rocher, ignore le panorama qui l'entoure pour contempler son monde intérieur.

Nuit à Hassan.
 
 
    J 12 - Vendredi 24 janvier 2025 Belur – Halebid – Hospet (330 km)
Hassan n'est qu'une confortable étape pour atteindre sans effort deux des sites les plus représentatifs de l'architecture dravidienne, bien connue à présent. Ils sont pourtant différents des temples déjà visités.

Belur est aujourd’hui un bien modeste village, mais il abrite le temple Chennakeshava, édifié au XIIe siècle pour commémorer la victoire des Hoysalas sur les Cholas de Tanjore. Son décor sculpté, éclatant de virtuosité et de finesse extrême, traduit dans la pierre un hymne à la gloire non seulement de Vishnou mais aussi de la beauté féminine. Dieux, déesses et héros escortent le roi-fondateur, lancés dans ce qui semble une danse processionnelle, interprétée par de gracieuses musiciennes. Omniprésentes, des danseuses frémissent en mouvements quasi charnels : pas de doute, nous sommes ici en présence d'un des sommets de l'art indien.

Nous voici donc arrivés à l'ultime étape de notre voyage en Inde du Sud. Dans la continuité de la visite de la matinée, elle sera consacrée à Halebid, où le temple d’Hoysaleshwara, dédié à Shiva et à son épouse Parvati, est somptueusement décoré de scènes illustrant les grands poèmes épiques du Ramayana et du Mahabharata. Les Hoysala ont gâté le site de leur première capitale : le temple, merveille de minutie sculptée dans le grain très fin de la stéatite, apparaît comme un précieux coffret, joyau d'orfèvrerie.

Il nous restera à parcourir une longue route pour atteindre Hospet, autre base idéalement située afin d'effectuer sans fatigue les visites, essentielles, prévues au programme de la journée de demain.

Nuit à Hospet.
 
 
    J 13 - Samedi 25 janvier 2025 Hampi – Hospet
Derrière le nom moderne du village de Hampi se dissimule la dernière capitale du dernier grand royaume hindou, celui de Vijayanagar (1336-1565). C'est dans un cadre tout à la fois austère et grandiose de blocs de grès que les princes, enrichis par le commerce des épices et la culture du coton, érigèrent des temples et des palais d'une stupéfiante beauté. Pillée après sa prise par les royaumes musulmans du Deccan, Vijayanagar est aujourd'hui un immense musée à ciel ouvert des arts dravidiens.

Nous entamerons nos visites en parcourant la ville sacrée.
Le temple de Virupaksha est consacré au dieu censé avoir transmis aux princes le mandat pour gouverner. C'est dire s'il est particulièrement soigné. Un haut gopuram donne accès au hall hypostyle et son plafond orné de scènes tirées du Mahabharata.
A côté d'un temple de Krishna se dresse une haute statue de Narasimha (7 mètres), l'homme-lion, quatrième avatar de Vishnou.

Isolé au bord de la rivière Tungabhadra, le temple de Vitthala est inachevé. Il n'en est pas moins superbe. Son mandapa est supporté par des piliers sculptés de l'animal cabré (yali) cher aux artistes de cette époque.

Nous consacrerons ensuite notre attention sur la ville royale, aux bâtiments très variés. Le "temple souterrain" doit son nom au fait qu'il a été bâti dans une fosse accessible par un escalier.
Le zenana est le harem ou gynécée. Il renferme le palais du lotus, pavillon aux arches polylobées, d'une grâce toute féminine.
Au-delà, un bâtiment coiffé de dômes variés servait d'étable aux éléphants : les pachydermes étaient assurément bien logés !
Le Mahanavami est lui un monument commémoratif de la conquête de l'Orissa. Ses bas-reliefs sont remarquables : chasses, animaux et poses de danse sont traités avec une délicatesse envoûtante.

Nuit à Hospet.
 
 
    J 14 - Dimanche 26 janvier 2025 Aihole – Pattadakal – Badami – Hubli (250 km)

Pas loin de trois ensembles nous attendent aujourd'hui, des temples bien entendu mais aussi, plus rare, des sanctuaires rupestres aux bas-reliefs de toute beauté.

A Aihole, les maisons du village sont moins nombreuses que les temples ! Ceux-ci sont les plus anciens de l'Inde, témoins de l'architecture chalukya, héritiers des constructions en charpentes de bois.
Le temple de Durga développe un rare plan absidial, directement imité des sanctuaires bouddhiques rupestres. Remontant au début du VIIIe siècle, il est entouré d'une galerie d'où l'on découvre de superbes bas-reliefs insérés dans des niches.
Fait insolite, le temple de Ladkhan doit son nom à un "squatter" musulman qui en fit sa demeure au XIXe siècle ! Il est lui de plan carré, rappelant les halls d'assemblées chargées d'administrer les vilages.

Pattadakal est une petite cité religieuse endormie au bord d'une rivière. Ses temples brahmaniques réalisent une synthèse entre l'architecture chalukya et l'art des Pallava de Kanchipuram que nous connaissons bien. Deux temples retiendront particulièrement notre attention.
Celui de Virupaksha est daté de 740. Après avoir salué un puissant taureau Nandi, monture de Shiva, on retrouve le dieu principal statufié sous ses multiples formes.
Le temple de Mallikarjuna est typiquement dravidien, avec son plan cruciforme obtenu par l'adjonction de porches sur les côtés.

C'est une toute autre atmosphère que nous découvrirons à Badami. Ici, ce sont des sanctuaires rupestres creusés au VIe siècle qui font le prix de cet endroit au bord d'un petit lac.
La grotte N°1 est la plus ancienne. Elle s'ouvre par une galerie rupestre aux piliers sculptés et chapiteaux très élaborés.
La grotte N°3 est sans doute la plus belle. Quelques uns de ses reliefs sont célèbres, tel celui qui représente Vishnou assis en majesté sur Shesha, le serpent porteur de la terre, ou celui de Vamana, nain avatar du dieu.

Quittant à regret tant de merveilles, deux bonne heures de route nous mèneront à notre étape du jour.
Nuit à Hubli.
 
 
    J 15 - Lundi 27 janvier 2025 Hubli – Goa (170 km)
Ce sera une journée de transition et aussi de repos, avant d'aborder la dernière ligne droite de notre voyage.

Une longue matinée sera nécessaire pour rejoindre la côte et la ville de Goa. Elle s'effectuera en partie sur le plateau du Deccan, que nous avons déjà parcouru les jours précédents. Ce socle d'érosion, aux reliefs souvent tourmentés, d'une altitude moyenne de 500m, est fertile partout où l'irrigation est possible. Il produit du coton, des oléagineux, du millet...
Nous descendrons du plateau en traversant les ghats occidentaux et leur végétation luxuriante, pour atteindre Goa, et goûter un temps de repos dans ce petit coin de paradis tout en cocotiers, rizières miroitantes et longues plages de sable clair, léchées par les eaux de la mer d'Oman.

Nuit à Goa.
 
 
    J 16 - Mardi 28 janvier 2025 Goa
Goa est le dernier témoin de la course aux épices, née quand les caraques portugaises emboitèrent le pas à Vasco de Gama qui défricha la route maritime en contournant pour la première fois le Cap de Bonne-Espérance en 1498. Le véritable fondateur de la colonie portugaise fut Albuquerque, autre géant de l'épopée lusitanienne. Goa fut sans rivale pendant un siècle, jusqu'à ce que d'autres pays européens ne remettent en cause sa suprématie.

Velha Goa correspond à la ville coloniale portugaise. Elle compta jusqu'à 200 000 habitants au temps de sa splendeur. Il en reste maints témoignages, à commencer par les églises que l'on croirait importées des rives du Tage, avec toutefois une touche exotique. Cette cité morte au décor romantique permet d'imaginer la ville que Camoens, dans ses Lusiades, appelle la reine de l'Orient.
La basilique du Bom Jésus cache derrière une façade manuéline un intérieur d'un baroque exubérant. Elle abrite le tombeau de Saint-François Xavier, offert par le Grand-Duc de Toscane.
Le couvent Saint-François d'Assise est le plus bel exemple de cet art indo-lusitanien si particulier. A côté, un petit musée illustre le passé portugais de la ville.

Goa Panaji est la nouvelle Goa, la ville coloniale du XIXe siècle. Elle dissimule son architecture dans un joyeux désordre de jardins fleuris. Entre le port et la place centrale, on peut encore goûter une ambiance latine séduisante.

En fin d'après-midi, nous gagnerons l'aéroport pour nous envoler vers Bombay, ultime étape de notre périple indien.

Nuit à Bombay.
 
 
    J 17 - Mercredi 29 janvier 2025 Bombay
La voilà donc la métropole la plus cosmopolite de l'Inde, avec ses populations mélangées venues de tout le pays et bien au-delà, ses religions variées. La voilà, toute en contraste entre ses quartiers pauvres et la réussite insolente de ses businessmen. Bombay fut et reste toujours pour beaucoup la Porte de l'Inde, comme en témoigne le monument qui accueille les arrivants sur le quai où s'élève aussi le prestigieux hôtel Taj Mahal, symbole de la présence britannique.

L'histoire et l'art anciens, c'est au large de la ville qu'il nous faudra aller le chercher. Un court trajet en bateau mène jusqu'à l'île d'Elephanta, vert mamelon posé sur les eaux de la mer d'Oman (en période de mousson, cette excursion est parfois impossible).
La Cité des Grottes est un haut-lieu de la spiritualité shivaïque, où le dieu aux trois visages apparaît dans toute sa majesté. La grotte principale fut sans doute aménagée au VIIe siècle. Ses parois sont ornées de nombreux reliefs d'une variété de composition étonnante. Tous sont cependant éclipsés par le Shiva tricéphal. En trois visages sont symbolisées les trois fonctions du dieu : création, conservation et destruction du monde. Shiva transcendant, conservateur, nous fait face, absorbé dans une réflexion digne du Bouddha. A sa gauche, le "Terrible", paré de symboles de mort et à sa droite le créateur, aux traits féminins. André Malraux a dit que l'on était là en présence de la "Seule tête, peut-être, digne de s'appeler Inde".

De retour en ville, le musée du Prince de Galles nous permettra de synthétiser tout ce qui nous été donné de découvrir, grâce notamment à ses très belles sculptures provenant des sites du Deccan que nous avons visités.
Il nous restera encore à apprécier la courbe élégante de Marine Drive, bordant le rivage d'une des plus belles baies du monde, fermée vers le nord par la colline de Malabar Hill.

Après le dîner, nous gagnerons l'aéroport pour nous envoler vers Paris.
Nuit en vol.
 
 
    J 18 - Jeudi 30 janvier 2025 Bombay – Paris
Arrivée à Paris.
 
  Les informations prévisionnelles concernant le programme, les hôtels ou bateaux, les horaires de transport et le nom de votre conférencier vous sont données ici à titre indicatif et sont valables au 09/05/2024. Les précisions définitives vous seront communiquées au moment de la confirmation du rendez-vous de départ.
Prix et disponibilités

Voyage du 13 au 30 janvier 2025 - 18 jours - 12 à 20 voyageurs

TarifsPrix (en euros)
Forfait en chambre double Prix Prestissimo jusqu'au 15 septembre 2024 4 575 €
Prix Presto jusqu'au 10 novembre 2024 4 595 €
Prix à partir du 11 novembre 2024 4 630 €
 Remise supplémentaire de 3 % soit environ 137 € pour toute inscription avec transport international, entièrement soldée avant le 17/07/2024.
Supplément chambre individuelle Prix Prestissimo jusqu'au 4 octobre 2024 1 075 €
Prix Presto jusqu'au 14 novembre 2024 1 095 €
Prix à partir du 15 novembre 2024 1 150€
Sans transport international Nous consulter
Visa  85 €
Hébergement

VilleHôtel
MadrasTaj Mount Road 5*
MahabalipuramIntercontinental 5*
PondicheryHotel Shenbaga 4*
TanjoreSangam 3*
MaduraiHeritage Madurai 5*
KumarakomCoconut Lagoon 4*
CochinLe Méridien 5*
BangaloreGoldfinch Retreat 4*
MysoreFortune JP Palace 4*
HassanHoysala Village Resort 3*
HospetMallagi Tourist Home 3*
HubliThe Gateway Lake Side 4*
GoaFort Aguada Beach Resort 5*
BombayTrident Nariman Point 5*

Transports prévisionnels

 DépartArrivéeRéférence
AllerParis Roissy CDG
13/01/2025 - 06h40
Francfort Frankfurt international
13/01/2025 - 08h00
Vol Lufthansa LH 1051
 Francfort Frankfurt international
13/01/2025 - 10h20
Madras Chennai International
14/03/2025 - 00h10
Vol Lufthansa LH 758
RetourBombay Mumbai airport
30/01/2025 - 01h35
Munich International - Franz Josef Strauss
30/01/2025 - 05h40
Vol Lufthansa LH 758
 Munich International - Franz Josef Strauss
30/03/2025 - 07h00
Paris Roissy CDG
30/01/2025 - 08h40
Vol Lufthansa LH2226

Prestations

  Nos prix comprennent
  • Les vols internationaux Paris/Madras et Bombay/Paris sur lignes régulières
  • Les vols intérieurs Cochin/Bangalore et Goa/Bombay sur lignes régulières
  • Les taxes aériennes
  • L’hébergement en chambre double
  • La pension complète du petit déjeuner du 2e jour au dîner du 17e jour
  • Transport privé : en autocar ou en minibus
  • Les visites mentionnées au programme
  • L'accompagnement culturel par un conférencier Clio

  Nos prix ne comprennent pas
  • L'assurance facultative Assistance-Rapatriement : 15 € par personne
  • L'assurance facultative multirisque Assistance-Rapatriement + Annulation-Dommage Bagages
  • Les boissons
  • Les pourboires d'usage ( prévoir 4 € par jour et par participant )
  • Les frais de visa
Bon à savoir - Formalités

  • Les horaires très fluctuants des vols intérieurs peuvent perturber la réalisation du programme, voire être remplacés par des liaisons en autocar privé ou en train.
  • La route entre Hubli et Goa, étroite et mal entretenue rend ce trajet assez fatiguant.
  • Certains déjeuners peuvent être pris sous forme de pique-nique.
  Formalités

  • Un passeport biométrique, valable encore 6 mois après la date du retour du voyage
  • Un visa pour l' Inde
Informations pratiques

Décalage horaire
Le décalage horaire entre la France et l'Inde est de + 4h30 lorsque la France est à l'heure d'hiver et de + 3h30 lorsque la France est à l'heure d'été. Rappel : en France l'heure d'été commence le dernier dimanche de mars et l'heure d'hiver commence le dernier dimanche d'octobre
Change
La monnaie officielle de l’Inde est la roupie indienne (INR). Les billets sont de 10, 20, 50, 100, 500 et 2000 roupies. Pour connaitre le taux de change actuel vous pouvez consulter le site www.xe.com/fr Les cartes bancaires internationales sont acceptées en paiement dans les capitales régionales et les lieux touristiques, surtout dans le sud du pays. L'euro est maintenant tout aussi largement connu et accepté que le dollar. Les taux de changes respectent la disparité existant entre les deux devises. Attention : vous devrez conserver vos bordereaux de change, nécessaires pour rechanger les roupies qui vous resteraient au moment du départ. Il est strictement interdit d'importer ou d'exporter des roupies indiennes.
Santé
Aucune vaccination n'est obligatoire pour se rendre en Inde. Pour connaître les conditions sanitaires et les précautions à prendre, vous pouvez consulter le site de l’Institut Pasteur de Lille www.pasteur-lille.fr/vaccinations-voyages/
Préparer votre voyage avec Clio

  À lire sur clio.fr

Robert Deliège
Les castes dans l’Inde d’aujourd’hui : évolution et adaptation
Bernard Sergent
Les premières civilisations de l’Inde
Valérie Bérinstain
Les Portugais en Inde et à Goa
Michel Angot
Mots et valeurs de la civilisation indienne
Thierry Zephir
L’art indien, exubérante représentation du monde des dieux
Carisse Busquet
Sous le signe de la danse : l'Inde du Sud
Claude Markovits
L’Inde britannique ou « le joyau de la Couronne »

  Bibliographie

Michel Angot.
L’Inde classique. Les Belles-Lettres, Paris, 2002. (Guide Belles Lettres des Civilisations)
Alain Daniélou.
Histoire de l'Inde. Fayard, Paris, 1983.
Sous la direction de Christophe Jaffrelot.
L'Inde contemporaine. Fayard, Paris, 2019 (édition mise à jour et augmentée).
Claude Markovits.
Histoire de l'Inde moderne, 1480-1950. Fayard, Paris, 1994.
Michel Boivin.
Histoire de l'Inde. PUF, Paris, 2021 (réédition). (Que sais-je ?)
Alain Daniélou.
Mythes et dieux de l'Inde. Flammarion, Paris, 2009. (Champs)
Bruno Dagens.
Le temple indien miroir du monde. Les Belles Lettres, Paris, 2009. (Realia)
Jean Delmas.
Dieux de l'Inde. CNRS Editions, 2018.
Alexandre Astier.
L'Hindouisme. Eyrolles, 2020.
Jacques Weber.
La France et l'Inde des origines à nos jours. Indes Savantes, 2019.
Guides
Corinne Bloch et Paul Kennes .
Guide Olizane Inde du Sud: A la rencontre du danseur cosmique. Editions Olizane, Genève, 2006. (Guide Découverte)
Guide Bleu "Inde du Sud". Hachette Tourisme, Paris, 2018. (Guides Bleus)
Cartes
Carte IGN Inde. 1/2 500 000. IGN, Paris, 2014. (Tourisme étranger)